CRISE FINANCIERE, ENJEUX ET PERSPECTIVES POUR L'AFRIQUE. LE COLON PRIT A SON PROPRE PIEGE

Publié le par KOUGUEM Mathurin

CRISE FINANCIERE, ENJEUX ET PERSPECTIVES POUR L'AFRIQUE- LE COLON PRIT A SON PROPRE PIEGE

 

 

Alors que les organismes internationaux ont toujours prôné pour l’Afrique, un libéralisme débridé de ses

  marchés, voilà que les donneurs de leçon US se sont pris à leur propre piège. Face à des faillites successives historiques du secteur bancaire en raison de la crise des subprimes, les banquiers

  américains broient du blanc ! Du coup, c’est la Réserve Fédéral US qui est appelée à la rescousse pour nationaliser d’urgence un secteur en faillite. Mieux, ce sont essentiellement les pays

  émergents (Chine, Corée, Taïwan...) jouant le rôle de pompier, qui sont appelés pour venir au chevet de sociétés en proie aux flammes de la faillite totale. Ces faits doivent servir de leçon aux 2

  camps, le nord et le sud. En France, le choix historique d’une asphyxie coloniale de l’Afrique noire condamne la France à se tourner vers ses seuls voisins européens. Mais en cas de crise

  généralisée, comment pourra-t-elle s’en sortir ? Car toutes ses possessions coloniales sont aujourd’hui des zones de grande pauvreté (faible PIB) contrairement aux anglo-saxons qui ont choisi une

  autre voie. Le faible dynamisme français à l’étranger et l’envol de l’euro, ne peuvent constituer des portes de sortie fiable. Depuis l’esclavage et la colonisation, une suite incalculable

  d’erreurs économiques ont été commises par l’état major français qui a préféré user de rustines et de rapines coloniales plutôt que de bâtir des plateformes financières avant-gardistes. Ceci est

  aussi valable pour les Antilles ! Il n’existe pas un seul économiste sérieux dans ce pays, pas un seul économiste visionnaire ! On se repose sur la main mise coloniale française sur l’Afrique en

  faisant mine de ne pas voir que le monde évolue et que les Africains d’autrefois ne sont plus ceux d’aujourd’hui ! Reste à l’Afrique à comprendre la nécessité de nationaliser tout son secteur

  énergétique et à veiller à ce que les imbéciles de tout bord, ne viennent pas brader ses richesses. Car au nord, les états majors sont cupides et sans notion de gestion (vu le nombre de faillites).

  Ceci d’autant plus qu’avec toutes ces faillites, il faudra dire au revoir à l’aide publique au développement (Aide, au passage, dont nous n’avons normalement pas besoin, vu les richesses minérales

  africaines). La Fed vole à la rescousse de l’assureur AIG Reuters - Mercredi 17 septembre NEW YORK (Reuters) - La Réserve fédérale américaine (Fed) a autorisé mardi la Fed de New York à accorder un

  prêt de 85 milliards de dollars au géant de l’assurance AIG pour le sauver d’une faillite. (Publicité) La Fed précise que le prêt-relais garanti porte sur deux ans et prévoit une prise de

  participation du gouvernement à hauteur de 79,9% du capital. L’Etat disposera en outre d’un droit de veto sur le paiement des dividendes aux actionnaires prioritaires en vertu de cet accord qui a

  reçu, précise la Fed , l’aval du département du Trésor. Dans son communiqué, la Fed explique que le placement en faillite désordonnée d’American International Group "aurait ajouté aux niveaux déjà

  significatifs de fragilité des marchés financiers" et aurait pu avoir des conséquences néfastes pour l’ensemble de l’économie. De fait, ce prêt devrait permettre, ajoute l’autorité financière, la

  cession de certaines activités par AIG dans un cadre plus favorable que celui d’une faillite. L’opération sera garantie par la totalité des actifs d’AIG et ceux de ses filiales et la Fed sera

  remboursée lors de la revente d’actifs. L’annonce de la Fed met un terme à une journée particulièrement turbulente pour AIG et à une succession d’informations contradictoires qui ont conduit son

  action à faire du yo-yo en séance et en après-Bourse. Le titre avait touché en séance un plus bas de 1,25 dollar après que la chaîne de télévision CNBC eut rapporté que le secrétaire au Trésor

  américain Henry Paulson restait apparemment opposé à l’usage d’argent public pour renflouer les établissements financiers en difficulté. Mais l’action avait réduit ses pertes et clôturé en baisse

  de 21,22% à 3,75 dollars, lorsque l’agence Bloomberg avait évoqué une intervention potentielle de la Fed. En après-Bourse, l’action AIG avait pourtant ensuite rechuté de 48% à l’évocation par la

  presse d’un placement du groupe sous tutelle. DES ACTIFS PROFITABLES Selon le New York Times, AIG avait commencé à préparer une demande de placement sous la protection du droit des faillites, en

  faisant appel au cabinet juridique Weil Gotshal. Mais le gouverneur de New York, David Paterson, estimait sur CNN que les États-Unis ne pouvaient se permettre de laisser AIG faire faillite, au

  lendemain d’un premier accord lui ouvrant l’accès à 20 milliards de dollars de liquidités. Cet arrangement permettait essentiellement à l’assureur de se prêter à lui-même 20 milliards de dollars

  par transfert de ressources de filiales vers la société-mère. AIG a subi 18 milliards de dollars de pertes au cours des trois derniers trimestres, liées à des garanties sur des dérivés de créances

  immobilières. Il a terminé le mois de juin avec un actif de 1.050 milliards de dollars. Moody’s Investors Service a réduit lundi sa note de deux crans, de Aa3 à A2, et Fitch Ratings a également

  réduit de deux crans, de AA- à A. Ces déclassements impliquent que les associés en affaires d’AIG peuvent exiger de lui 14,5 milliards de dollars de garanties (collatéral) supplémentaires. Cela

  pourrait aussi se traduire par la dénonciation de certains contrats avec l’obligation de payer 5,4 milliards de dollars, suivant un document remis à la Bourse le mois dernier. AIG dispose de

  plusieurs actifs profitables qu’il pourrait vendre, dont l’assurance vie, l’assurance des biens et des personnes et le crédit-bail aéronautique. Cette dernière activité, numéro deux mondial du

  secteur, pourrait susciter l’intérêt de la Chine ou de fonds souverains de pays pétroliers, ont estimé mardi des analystes et dirigeants du secteur aéronautique, mais risquent d’être hors de portée

  des concurrents du secteur. David Lawder, version française Gilles Guillaume et Grégory Blachier

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